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Larry Collins - Fortitude

Here you can read online Larry Collins - Fortitude full text of the book (entire story) in english for free. Download pdf and epub, get meaning, cover and reviews about this ebook. City: Paris, year: 1994, publisher: Robert Laffont, genre: Detective and thriller. Description of the work, (preface) as well as reviews are available. Best literature library LitArk.com created for fans of good reading and offers a wide selection of genres:

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Larry Collins Fortitude

Fortitude: summary, description and annotation

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LARRYCOLLINS

FORTITUDE

Traduitde langlais par

JacquesCharpier

ROBERTLAFFONT Larry Collins 1985 et ditions Robert Laffont SA Paris - photo 1

ROBERTLAFFONT


Larry Collins, 1985 et ditions Robert Laffont, S.A., Paris, 1985 pourldition en langue franaise

ISBN2-221-07850-0


ANadia


B68932 CopieN CCS4593 3 dcembre 1946 Chefs dEtat-major combins - photo 2

B68932

CopieN

CCS459/3

3 dcembre 1946

Chefs dEtat-major combins :

Refs :

a) CCS 2 81/5

b) CCS 2 81/4

Toute information concernantlensemble des oprations de couverture et dintoxication est par les prsentesclasse TOP SECRET de faon permanente. Lexistence, lorganisation,les responsabilits, les fonctions et les techniques de toutes les agences decouverture et dintoxication et les personnels des Etats-Unis et de leursallis employs ou directement responsables, dans le pass, le prsent oulavenir, des plans et de lexcution doprations de couverture etdintoxication relveront de cette note.

En particulier, tout ce qui doittre accompli par des moyens spciaux, des agents ennemis en relation aveclennemi, qui ont sa confiance mais qui agissent sous notre contrle...,lusage dlibr de fuites par le canal diplomatique ou par le truchementdagents amis en contact avec lennemi dans lexcution dune opration decouverture et dintoxication dordre stratgique sont par les prsentesclasses pour des raisons de scurit TOP SECRET.


Prologue

Gelsen Kirchen, Allemagne. 17 juin 1973.

Deux petits dtails delOpel noire auraient pu attirer lattention de quelquun de bien inform.Dabord, les lettres BG pour Bad Godesberg, sur la plaque minralogique, unebanlieue de Bonn, o les agences de renseignements de lOuest avaient leurQuartier gnral clandestin. Ensuite, la taille exceptionnelle delantenne-radio fixe sur laile gauche. Cette antenne, en fait, tait relie un poste metteur-rcepteur quip dun tlphone. Il tait impossible dedistinguer les autres caractristiques de la voiture, comme ses fentres lpreuve des balles et ses portes blindes, moins dy regarder de prs. Lechef de la station de Bonn avait mis gracieusement cette voiture ladisposition de T. F. ONeill, directeur des oprations de la CIA pour lEuropede lEst, bien que celui-ci ft en Allemagne pour une affaire personnelle,plutt que pour des raisons de service.

Le chauffeur montra dunsigne de la tte une alle de gravier borde par des barrires mtalliquesentourant chacune un petit jardin priv de la taille dun court de tennis.

Cest laquatrime gauche, n 63, dit-il.

O.K. Faitesencore une centaine de mtres et stoppez. Il habite l depuis longtemps ?

Depuis que noscousins anglais lont mis au vert aprs en avoir fini avec lui. Il a pous unede ses anciennes amies et ils se sont installs l sous son nom elle. Commesil avait chang dhabits, en quelque sorte. Sachez quil est dsormais unhomme daffaires de Dsseldorf la retraite. Un ancien fabricant de tuiles, jecrois.

Le jeune chauffeur garala voiture et coupa le moteur. Il aperut ONeill en train de feuilleter ledossier que lui avait communiqu la station de Bonn. Un de ces vieux dossierstaps sur papier bulle, davant lre des fiches sur ordinateur.

Un grand ponte dela Gestapo pour toute la France, dit le jeune homme pensivement. Ce type-l ad en faire de belles !

Effectivement.

Et il sen estsorti sans un accroc. Dommage quon ne lui ait pas pass la corde au cou en1945.

ONeill ne rpondit pas.Il continuait fouiller le dossier ouvert sur ses genoux, en rflchissant. Lechauffeur ltudiait : ONeill tait un personnage lgendaire pour lesagents de sa gnration. Un personnage controvers, mais lgendaire tout demme. Un type de la vieille cole, lun des pres fondateurs de lagence, cesgars qui, aprs la guerre, avaient bazard lOSS pour crer la CIA avec AlanDulles et Walter Bedell Smith.

Il y a une choseque vous devez savoir, dit le chauffeur.

Les hommes et les femmesde son ge ne respectaient pas ncessairement le silence de leurs suprieurs.

Ce type esttoujours considr comme un criminel par notre Centre de documentation nazie deBerlin. Le ministre de lIntrieur de Basse-Saxe a mme dlivr un mandatdamener contre lui. Vous pouvez toujours essayer de vous en servir.

Effectivement ditT. F., a nirait pas loin.

Il avait senti unecertaine dsapprobation dans la voix de lagent : un de ces petitsmoralistes que lagence recrutait aujourdhui.

Mais il ne fautpas tre trop dur avec nos amis de lIntelligence Service. Ils ont pass lemarch classique : dites-nous tout ce que vous savez et nous oublieronstous vos pchs ! Cest un jeu auquel nous nous sommes tous livrs aprsla guerre : nous, les Britanniques, les Russes, mme les Franais quandils en avaient loccasion. Chacun voulait avoir un expert de la Gestapo avecsoi pour laider lire par-dessus lpaule de lautre.

Et Dieu sait sinous en avons eu ! se disait T. F. : Otto John, Reinhardt Gehlen, KlausBarbie. Ctait lpoque o les enlvements, les meurtres en coulisses,toutes les sales combines taient les outils ordinaires de lespionnage, pasencore les satellites et les IBM 360. Une poque o les ides gnreuses et lesillusions fondaient plus vite que neige au soleil comme Ridley le luiavait dit.

T. F. pensa ce vieuxRidley, mort dun cancer du poumon, 77 ans, deux mois auparavant. Vousne regrettez pas toutes ces Players que vous avez fumes la chanependant toute la guerre ? lui avait-il demand. Pas uneseule ! avait grommel Ridley. Mais les regrets ntaient pas lefort de ce vieux salaud. Ah ! Ridley ! se disait T. F. Vousles Anglais, vous avez toujours raison. Nous autres, Amricains, nous avons tun tas de nafs nous lancer dans laventure en 1943 et 1944. Des nonnessorties du couvent et projetes dans cette putain de vie. Mais nous navonsgure tard perdre notre innocence. Il regarda son chauffeur, sipassionn, si empress de plaire, toujours prt faire ce qui tait bien. Situ restes dans ce mtier un peu plus longtemps, mon vieux, se dit-il, tuverras.

Il jeta un dernier coup dilau dossier de Bonn. Il devrait prendre des gants avec ce gentleman qui tait,aprs tout, la proprit de lIntelligence Service de Sa Majest. On ne pouvaitpas se comporter avec lui comme un Torquemada.

Je ne serai pas long,dit T. F., en sortant de la voiture.

Le jeune agent lequestionna du regard.

Ne vous inquitezpas. Il ny a pas de problme, le rassura T. F. Juste une rencontre entre devieux amis.

Le chauffeur suivitONeill des yeux. Il avait soixante ans et marchait comme un jeune homme qui vafaire une partie de squash. Ils se ressemblaient tous, ces vieux types delagence. Ils parlaient tous avec ce ton nasillard quont les pcheurs dehomards du Maine et les agents de change de Boston. Ils taient habills de lamme manire. ONeill portait un complet en flanelle grise de chez Brooks, quilui allait comme un sac de pommes de terre et qui devait avoir dix ans dge,et un nud papillon jaune pois noir. Une cravate jaune, Seigneur !Combien y en avait-il en Allemagne en 1973 ?

Tous ces types taientpolis, mondains, du style : Comment allez-vous, trschre ? , mais, en dessous, froids comme du marbre. Ils donnaientlordre de liquider un pauvre diable, puis allaient prendre deux martinis avantde dner. Le chauffeur se demandait combien de sang ONeill avait sur lesmains. Avoir t la tte du Service des Oprations de lEurope de lEstpendant dix ans, a voulait dire quil en avait eu son compte.

Lhomme, qui tait ainsilobjet de la curiosit du jeune homme, marchait nonchalamment sur lallerecouverte de gravier quils avaient repre tout lheure.

Kleingrten ,on lui avait dit Bonn que ctait ainsi quon appelait ce genre delotissement : Petits Jardins , une institution typiquement germanique.Les gens vivant en appartement, dans la rgion surpeuple de la Ruhr, louaientou achetaient ces pavillons pour avoir un morceau de verdure dont ils puissentdire quil leur appartenait. T. F. remarqua comme ces jardins taient bienentretenus. La plupart avaient une vranda et, au milieu de leur pelouse,flottait le drapeau jaune, rouge et noir de la Rpublique fdrale.

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