A.J.R. Russell-Wood (editor) - Local Government in European Overseas Empires, 1450–1800: Part II (Routledge Revivals)

An Expanding World

Volume 23: Part II

Local Government in European Overseas Empires, 1450-1800

The European Impact on World History, 1450-1800

General Editor: A.J.R. Russell-Wood

EXPANSION, INTERACTION, ENCOUNTERS

TECHNOLOGY AND SCIENCE

TRADE AND COMMODITIES

EXPLOITATION

GOVERNMENT AND EMPIRE

SOCIETY AND CULTURE

THE WORLD AND EUROPE

Please note titles may change prior to publication

An Expanding World

The European Impact on World History 1450-1800

Volume 23: Part II

edited by
A.J.R. Russell-Wood

First published 1999 in the Variorum Expanding World Series by Ashgate Publishing

Reissued 2018 by Routledge
2 Park Square, Milton Park, Abingdon, Oxon, OX14 4RN
52 Vanderbilt Avenue, New York, NY 10017

Routledge is an imprint of the Taylor & Francis Group, an informa business

Copyright 1999 by Taylor & Francis and Introduction by A.J.R. Russell-Wood. For copyright of individual articles refer to the Acknowledgements.

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ISBN 13: 978-1-138-36117-1 (hbk)
ISBN 13: 978-0-429-43278-1 (ebk)

AN EXPANDING WORLD 23

Moreau de Saint-Mry

PUISQUE j'ai profrd ce mot, jc vais parler de la police du Cap. Les plus anciennes loix coloniales et principalement le rglement du roi du 4 Novembrc 1671, a donn l'excution de la police aux juges infrieurs. La vrit est nanmoins que dans le premier ge de la Colonic, les tats-majors I' exeraient presque exclusivement, moins qu'il ne ft ncessairc de prononcer quelques amendes, pour lesquelles ils renvoyaient aux juges. MM. de Larnage et Maillart convaincus que cette forme tait vicieusc, crrent, le 13 Aot 1739, un inpecteur de police du Cap qui fut charg de la police sous le procureur du roi et auquel ils donnrent un brigadier et quatre archers tirs de la marchausse. Ils nommrent M. Ferrary et I'assujettirent prendre les ordres de l' itat-major et du Conseil suprieur, et remettre au ministre: public, les procs-verbaux des contraventions. La part laisse l'itat-major fut un nouveau titre d'usurpation et la police lui fut presque totalement dvolue jusqu'en 1762, que les plaintes des colons dterminrent MM. de Bory et Clugny prendre de nouvelles mesures. Elles furent runies dans leur ordonnance du 14 juillet qui tablit deux inspecteurs et dix sergens de police, un voyer et un talonneur-jaugeur, et qui leur distribue des fonctions, en les plaant sous les ordres du snchal et du procureur du roi.

La police a divers objets que je vais pareourir rapidement. D'abord la propret de la ville. II serait difficile de trouver sui aucun sujet autant de rglemens des Administrateurs, du Conseil du Juge de police, qu'il y en a depuis le 9 Mars 1710, pour que la ville du Cap soit propre. [ L'ordonnance de 1710 exige que les immondices soient jetes sous le vent de la ville et que l'on fasse des latrines publiques. En 1722 on a voulu que ces immondices fussent portes sur la jete sans doute dans le dessein d'augmenter le remblai, sans considrer que c'tait placer un foyer d'infection au devant de la ville et donner me voirie pour espace aux mouvements du commerce.

Le 7 dcembre 1735, le Conseil du Cap ordonna que le nettoiement de la ville serait afferm par les officiers de la snchausse et que l'adjudicataire en ferait servir toutes les immondices combler le marais qui forme aujourd' hui la place de Clugny et toute cette partie sud de la ville. A la cration de l' Inspecteur de police en 1739 on contraignit les propritaires paver les ruisseaux au devant de leurs maisons trois pieds de large de chaque ct et les gouts des maisons de deux pieds ; les eaux qui stagnaient partout commencrent avoir un course rgl vers la mer. A la fin de 1750, on donna des noms aux rues qui n'en avaient point et des criteaux mis sur des plaques indiqurent ces noms.